Ville de Bouc Bel AIr

Les panneaux de Bouc Bel Air retournés par Richard Mallié

30/01/2024
Les panneaux de Bouc Bel Air retournés par Richard Mallié

Le maire de Bouc Bel Air (13) fait retourner les panneaux d’entrée de ville en solidarité avec les agriculteurs

« On marche sur la tête ». C’est ce qu’ont voulu exprimer les agriculteurs en retournant les panneaux d’entrées de ville de plusieurs communes françaises.

Dans un geste de solidarité sans précédent, Richard Mallié, maire de Bouc Bel Air (Bouches-du-Rhône)  a pris lui-même l'initiative de faire retourner les panneaux d’entrée de sa ville.

Bouc Bel Air est la première ville de France à prendre elle-même cette initiative mais espère servir d’exemple.

« J’appelle l’ensemble des communes de France à suivre ce mouvement. Les élus locaux ont le devoir de manifester leur soutien à la cause que défendent nos agriculteurs. » Précise Richard Mallié « la Survie de l’agriculture française nous concernent tous »

La décision de la municipalité de Bouc Bel Air reflète une prise de conscience profonde des difficultés rencontrées par le secteur agricole. "On travaille toujours plus, pour gagner moins" – ce cri du cœur des agriculteurs doit trouver un écho dans toutes les communes. En dépit de multiples plans gouvernementaux :  plan bio, plan protéines, plan de relance, etc. – les agriculteurs continuent de faire face à une accumulation de normes et à une augmentation des contraintes qui les plongent dans des difficultés inacceptables. 

En retournant ces panneaux, Bouc Bel Air ne cherche pas à désorienter, mais plutôt à sensibiliser. Si certains automobilistes ont pu initialement percevoir cette action comme une plaisanterie, il s'agit en réalité d'un message fort et symbolique adressé à l'ensemble de la communauté.

 

« A l’heure de la crise écologique et économique que nous vivons aujourd’hui. Il est totalement aberrant de continuer à importer de la viande et des céréales des quatre coins du globe alors que nous avons à deux pas de chez nous des hommes et des femmes qui produisent des aliment qui n’ont, qualitativement, aucun équivalent » Conclut Richard Mallié